Décisions du dernier bureau de Piles
Rencontre du bureau et sympathisants
Nous nous heurtons toujours au même problème du retour des piles, tant que la situation ne s'arrange pas. Au contraire, les nouvelles ne sont pas bonnes, nous avons lu les textos alarmants que nous adresse Mahmoud (dont ce dernier : « blottis avec ma famille au fond de la case, les militaires campent à l’est . Nous sommes inquiets ».
Alex est venu avec 2torches à dynamo (une que l'on tourne et une sur laquelle on presse) qui pourraient servir de remplacement aux torches à piles. Nous en avions envoyé plusieurs il y a un an déjà, il est décidé de recontacter Mahmoud pour savoir si ça résiste bien à un usage quotidien.
Nous avons en France peu d'échos de ce qui se passe an Niger, est-ce un arrangement entre Niger et Areva, pour éviter les "vagues" ? Nous décidons d'écrire aux 3 députés des circonscriptions de Pau (Martine Lignières-Cassou, François Bayrou et David Habib) pour qu'ils posent au ministre des affaires étrangères des questions sur l'éventuel rôle/responsabilité de la France dans ce conflit ( les touaregs reprochent à Areva de polluer et de prendre des terres aux pasteurs nomades, sans qu'il y ait compensation ni partage des richesses).
Nous nous sommes posés la question d'éditer ou non une plaquette pour informer, élargir le groupe d'adhérents et donc avoir + de cotisations, (l’état actuel des finances, après l'envoi de 400€ fin février et avant la subvention de Pau est correct).
Le débat fut houleux !!! pour
certains, tant que l'on ne peut pas avancer pour le retour et retraitement des
piles, ce serait de la "publicité"mensongère, pour d'autres (dont le
président et moi) ne pas avancer c'est perdre l‘élan de nos adhérents, il faut
relancer pour être prêt à agir dés que la situation le permettra. En plus, ils
ont vraiment besoin d'aide alimentaire. Décision
: Bertrand cherche un sponsor et un imprimeur à petit prix dans son syndicat
d'antiquaires.
Nous avons eu de nouveaux contacts avec une française mariée à un touareg de
Tahoua, nous allons essayer de trouver par elle,
qui a une amie à Agadez, un local pour stocker les piles. Ça soulagerait les
écoles et permettrait peut-être de continuer le ramassage...Plusieurs d'entre
nous restent assez méfiants quant à l'utilisation réelle, par nos partenaires,
des envois d'argent pour payer transport ou local, si une française sur place
peut s’en charger ce serait plus rassurant…... Tant que l’on ne peut être sur
place….il faut bien faire confiance.