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Association PILES Partenariat avec des écoles de la région d'Agadez (Niger) pour collecter les piles usées jetées dans la nature

6 juillet 2017

Rapport moral AG du 3 juillet 2017

Chers adhérents de P.I.L.E.S. ,

Votre présence ce soir est un réconfort et une preuve que l’action de PILES suscite de l’intérêt auprès de ses adhérents.

Lors de sa création voici 11 ans les fondateurs de l’association P.I.L.E.S.  (Partenariat et Initiatives en Lien avec l’Environnement et la Santé) ne pensaient pas que leurs préoccupations se trouveraient être au 1er rang de la préoccupation de la quasi-totalité des pays de notre planète.

La malnutrition pour un milliard d’êtres humains et la pollution se trouvent au cœur des débats et ne trouvent pas de solutions collectives.

A notre infime niveau, PILES apporte pour quelques-uns et dans un endroit donné une aide qui participe à la survie de ceux auprès de qui elle travaille.

Notre action vise à apporter des rudiments de connaissance aux enfants, premières victimes de l’inculture sur le sujet de la protection de la nature.

Notre action vise aussi à apporter des aides alimentaires aux enfants victimes de malnutrition.

Ces actions sont de nature à améliorer le cadre de vie des populations auprès desquelles nous agissons.

Des liens se sont créés au fil des ans et même s’il ne nous est plus possible de nous rendre au Niger, nous pensons souvent à ceux que nous essayons d’aider.

Tout cela rend notre action indispensable.

Pourtant, depuis plusieurs années nous sommes limités dans l’action, en particulier parce que nous ne parvenons pas à faire revenir les importants stocks de piles ramassées dans 8 villages de la région d’Agadez  pour les faire retraiter en France.

Mais cette année 2017 est pleine d’espoir. Le hasard des rencontres nous a permis d’évoquer le transport des piles avec un ami, ancien cadre de l’entreprise Bolloré. Il a des contacts avec ses anciens collègues et nous a promis  de chercher à résoudre ce problème de transport. Une autre personne rencontrée, elle qui travaille dans l’armée et qui est en contact avec beaucoup de personnes en Afrique qui seraient susceptibles de nous aider.

Pour l’instant rien n’est certain mais l’espoir est permis.

Comme les années passées, je tiens à adresser mes remerciements à Marie-Hélène, secrétaire de PILES et cheville ouvrière de notre association qui assure le maintien des relations avec nos amis nigériens. Merci également à Guy qui veille très minutieusement sur les comptes de notre association.

Marie-Hélène et Guy vont évoquer en suivant les réalisations concrètes de 2016 et les finances.

Nous pouvons aussi adresser nos remerciements à la ville de Pau qui soutient notre action et prouve ainsi l’intérêt qu’elle porte aux associations humanitaires comme PILES reconnaissant par là notre caractère universel.

Et puis merci à tous les adhérents qui ont soutenu notre action ces dernières années, je les encourage à continuer car la mission que nous nous sommes fixés est loin d’être terminée.

Bertrand Irrigaray, président de P.I.L.E.S.

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3 février 2015

Niger et Uranium

article photo uranium

18 décembre 2014

Nouvelles de PILES

 

                                                    

        le stock de bidons                    les frontières du Niger                     la  réception du mil

 

La dernière collecte de piles entre juillet et août a permis de ramasser 1tonne ½ de piles soit 100 bidons, limite fixée compte tenu des difficultés de stockage.

En échange nous avons adressé 1350€ dont 1165€ pour l’achat de 3 tonnes de mil et 176€ pour frais supplémentaires.  Ces frais supplémentaires nous n’hésitons pas à les verser car ils rémunèrent de petites activités locales, achat des bidons et transport, qui font vivre de nombreuses familles ; là-bas c’est la « débrouillardise » qui permet d’assurer le quotidien !

Il faut le redire, la population du Niger est très pauvre malgré les richesses minières de ce pays qui est complètement enclavé. Si l’on fait le tour de ses voisins, Algérie, Libye, Tchad, Nigéria, Bénin, Burkina-Faso, Mali, combien sont en paix et moteur de développement ? L’actualité nous informe de tous les drames qui s’y déroulent … et des milliers de réfugiés fuient vers le Niger et vers l’Europe.

Alors que faire ? Se désespérer et regarder ailleurs ?

Sûrement pas, notre action est peu de chose mais elle maintient des échanges, des liens amicaux, des projets d’avenir. 

Même une goutte d’eau…. dans le désert ça peut sauver !

ALORS, RÉFLÉCHISSEZ, SOUTENEZ, AGISSONS ENSEMBLE.

 

 

17 février 2014

Préparation pour transport par transitaire

Depuis de longs mois nous n’avons pas donné de nouvelles … car nous cherchions par de nombreuses « pistes » à faire rapatrier en France le stock de piles par Areva.

Aujourd’hui tous nos contacts semblent perdus aussi le conseil d’administration de Piles prenant acte de la situation a décidé d’organiser le retour par container et de faire appel à un transitaire.

La première étape se déroule actuellement à Agadez : transvaser dans des bidons plastiques (étanches, empilables et pas trop lourd à manipuler) tout notre stock de piles.  Plus d'une centaine de bidons sera nécessaire.

Quelques photos ci-dessous vous donnent une idée de la pénibilité de la tache !

Bidon 5

bidon 4

 

bidon 2

bidon 1

12 février 2014

Négociations Niger-Areva

bon article Areva-Niger

article paru le 10/02/2014 dans le journal La Croix

 

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23 mai 2013

Nouvel envoi de lampes solaires

C'est fin janvier que cinquante nouvelles lampes solaires pour les élèves du collège d'Azzel sont parties par bâteau pour arriver à Cotonou au Bénin.Ensuite, dans les camions de l'association Enfants de l'Aïr elles ont été transportées à Agadez. Nous avons été informés de leur arrivée fin mars et en mai quelques photos nous apportent la preuve de leur utilité pour les études du soir.

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17 octobre 2012

le ramassage des piles continue

Les écoles des villages partenaires de la région d'Agadez continuent le ramasage des piles usées qui sont jetées dans la nature. Un nouveau stock de 10 sacs en octobre s'ajoute aux 10 sacs de mai et aux 17 de juillet ! Nous avons chaque fois envoyé l'argent pour l'achat du mil ce qui aide vraiment la population.

Tout ceci représente maintenant 104 sacs, soit environ 5 tonnes de piles, dans le local que nous louons.

Les discussions avec Areva (pour le retraitement ou l'aide au transport) continuent et nous avons maintenant un relais sur place à Arlit qui soutient notre projet et nous tient informés des derniers échos.... donc à suivre !

10 mai 2012

Les lampes solaires sont arrivées !

Les 50 lampes solaires destinées aux élèves de 5eme du collège d'Azzel sont bien arrivées fin avril.

Voici les photos que nous ont fait parvenir les enseignants, avec leurs remerciements pour tous ceux qui soutiennent cette action.

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7 février 2012

Au Niger la famine recule

articleparole_1Mahamadou ISSOUFOU, Président du Niger « Dès septembre 2011, j’avais prévenu la communauté internationale lors de l’Assemblée générale des Nations unies que la situation serait difficile après la mauvaise récolte. Je suis satisfait de la réaction de nos partenaires et tout particulièrement de l’Union européenne. Car des moyens ont été débloqués pour reconstituer les stocks de sécurité ou distribuer de l’argent aux familles.

De son côté, mon gouvernement a prévu d’investir 100 milliards de francs CFA (152 millions d’euros) dans le cadre d’un programme d’urgence. À long terme, nous voulons mettre en œuvre notre révolution verte à travers l’initiative “les Nigériens nourrissent les Nigériens”. Notre projet phare, c’est la construction d’un barrage et l’aménagement de 120 000 hectares irrigués le long du fleuve Niger. Notre pays possède des réserves d’eau souterraine et de vastes terres. Il faut exploiter nos ressources. La sécheresse ne doit pas être synonyme de famine. Ce n’est pas une fatalité. »

ENTRETIEN avec KRISTALINA GEORGIEVA, Commissaire européenne chargée de la coopération internationale et de l’aide humanitaire

Kristalina Georgieva : La communauté internationale a toujours du mal à se mobiliser en amont. L’aide arrive lorsque la malnutrition sévit, rarement avant. Mais quand on détecte un enfant malnutri, il est déjà trop tard : sa santé, sa croissance et son avenir sont durablement compromis. J’ai l’espoir qu’au Sahel nous parviendrons à réagir vite et à éviter le pire, contrairement à ce qui s’est passé dans la Corne de l’Afrique.Les habitants du Sahel sont les premières victimes des changements climatiques. Il existe des techniques contre la sécheresse. Chacun doit investir dans des programmes qui renforcent les capacités de résilience des populations.

K. G. : Le gouvernement du Niger vient d’être élu démocratiquement. Il doit rendre des comptes à ses concitoyens. Nourrir la population est la priorité numéro un des nouvelles autorités. Agriculture, santé, contrôle de la natalité, éducation gratuite et obligatoire pour tous… Tous les projets sont tendus désormais vers la sécurité alimentaire. Ce pays est celui où la coopération entre le gouvernement, les organisations internationales, les ONG, les bailleurs de fonds et les citoyens a produit les meilleurs résultats. Notre travail est plus difficile au Tchad et au Mali. On doit montrer à ces États qu’il existe une voie pour mieux gérer les crises. Tout dépendra aussi de leur capacité à contrer l’insécurité ou le terrorisme, et à aider les organisations de secours à atteindre les populations vulnérables.

               Justement, l’insécurité ne s’est-elle pas aggravée au Sahel ?

K. G. : Sans aucun doute. Au point qu’une partie des ressources de nos partenaires doit être consacrée à la protection des programmes et de ceux qui les mettent en œuvre. Il devient plus cher mais aussi plus difficile d’avoir une couverture complète des besoins. Nous travaillons autant que possible avec des acteurs locaux qui ont souvent une meilleure compréhension de la situation. Mais il faut savoir que l’action humanitaire reste l’un des métiers les plus dangereux du monde. Chaque année, on compte plus de décès parmi les acteurs de l’aide que parmi les casques bleus.

                Comment convaincre les Européens, en pleine crise, de continuer à aider le Sahel ?

K. G. : Aider le Sahel est non seulement un devoir moral, mais aussi dans notre intérêt. Lors de la crise libyenne, nous avons aidé le 1,2 million de migrants qui travaillaient en Libye à retourner chez eux plutôt que d’arriver en masse en Europe. Seulement 30 000 ont trouvé refuge en Italie. Soutenir le Sahel face à la crise alimentaire, c’est également éviter les déplacements de dizaines de milliers d’habitants à l’intérieur des pays d’Afrique de l’Ouest ou vers l’étranger. C’est enfin renforcer la stabilité de la région, et par ricochet de l’Europe.

 

 

6 février 2012

Lettre de PILES

7 novembre 2011

Insécurité alimentaire

 

Niger: un million de personnes en insécurité alimentaire grave en 2012
  28 oct. 2011 

GENEVE — Près d'un million de personnes auront un besoin urgent d'aide alimentaire au Niger en 2012 si la sécheresse et les attaques d'insectes sur les maigres récoltes persistent, a déclaré le Programme alimentaire mondial (PAM).

"Au Niger,pays parmi les plus pauvres du monde, le PAM prévoit un élargissement d'urgence de ses programmes d'aide alimentaire, plus spécifiquement pour les enfants et les femmes enceintes, suite à une annonce du gouvernement qui a déclaré qu'au moins 750.000 personnes ont été identifiées comme souffrant d'insécurité alimentaire grave", a dit une porte-parole de l'agence onusienne, Gaëlle Sévenier.

"D'après le PAM ce chiffre est susceptible d'augmenter à plus d'un million en 2012", a-t-elle ajouté.

Les "pluies irrégulières et les attaques d'insectes ont pour conséquence une maigre récolte voire même une absence complète de céréales, principalement dans le centre et l'ouest" du pays.

Jeudi, le gouvernement a annoncé que le Niger accusait à l'issue de la campagne agricole 2011 un déficit céréalier de plus de 500.000 tonnes par rapport aux besoins, ce qui l'expose à une crise alimentaire dans la quasi-totalité des régions de ce pays sahélien.

"Le Niger semble aller vers une crise de grande ampleur si des mesures immédiates ne sont pas prises", le pays a déjà connu des crises alimentaires en 2010 et 2009.

7 novembre 2011

sacs de piles contre sacs de mil

V-afrique20 nouveaux sacs de piles (= 1tonne) venant des écoles de Tassalam-Salam et Intatat ont été transportés à Agadez le 15 octobre, pour être stocké dans le local loué par PILES.  Nous avons adressé en échange de ces piles usées, la somme de 800€ qui permet l'achat de 2 tonnes de mil.

Un contrôle de l'action de la bonne distribution dans les écoles est effectué par les Coges (association de parents d'élèves) et un reçu est envoyé à Piles.... nous espérons aussi quelques photos.

 

 

6 juin 2011

Réfugiés libyens à agadez

 

LIBYE-NIGER: « C’est la Lybie qu’on bombarde, mais c’est le Niger qu’on tue »

 
AGADEZ, 23 mai 2011 (IRIN) - Des migrants qui sont retournés au Niger pour fuir le conflit en Libye ont dit devoir mendier, voler ou vendre ce qui leur reste de terres ou d’animaux pour survivre. Ils ne veulent pas imposer un fardeau supplémentaire à leurs familles déjà pauvres qui, pour la plupart, sont confrontées à l’insécurité alimentaire.

Quelque 66 200 Nigériens ont quitté la Libye pour retourner au Niger depuis la fin février.
Mohamed Lamine, l’un des retournés, a dit à IRIN : « C'est avec un grand regret que j'ai quitté la Libye. Je ne peux pas supporter d'être nourri matin et soir par mes vieux parents. Je retournerai à la première occasion ».
La plupart des retournés sont au chômage et ils sont nombreux à s’être endettés pour payer les frais administratifs élevés exigés pour l’entrée au pays et les coûts de transport excessifs pour le trajet depuis la Libye – un voyage d’environ trois semaines à travers le désert.

« Nous sommes des milliers de jeunes à avoir quitté [la Libye] pour retomber dans le chômage au Niger. Nous n’avons d’autre issue que de faire le mendiant ou le voyou », a dit à IRIN Abdelkadre Moussa, un retourné natif d’Agadez. «C’est la Libye qu’on bombarde, mais c’est le Niger qu’on tue».

Déjà en situation d’insécurité alimentaire
« Le retour de ces migrants risque d’accroître la vulnérabilité de ces communautés », a dit à IRIN Mamoudou Daouda, représentant de l’OIM à Dirkou. « Dans certains cas, l’économie du village entier reposait sur ces transferts de fonds...La situation risque de devenir intenable ».
D’après M. Daouda, les stocks de céréales sont trop bas pour combler les besoins de l’ensemble des retournés. Les régions de Gouré et de Tanout ont connu six saisons consécutives de déficits agricoles.
De nombreuses familles vendent les rares animaux qu’il leur reste afin d’aider les nouveaux arrivants.

Diminution considérable des transferts de fonds
Grâce aux travailleurs migrants, le département de Gouré recevait jusqu’à 217 000 dollars (soit 100 millions de francs CFA) par semaine. Mais ces fonds se tarissent.
Adamou Habi, membre du comité de gestion des réfugiés de la Libye et représentant du gouverneur d’Agadez, a dit à IRIN : « L’heure est grave, très grave ! Nous sommes débordés par le flux de ces gens ! On fait de notre mieux avec l’aide de quelques rares personnes qui aident les gens à rentrer chez eux, mais je ne pense pas qu’on puisse tenir bien longtemps. On a vraiment besoin d’aide », a-t-il ajouté.

La semaine dernière, le gouvernement a appelé les bailleurs de fonds internationaux à apporter leur soutien aux retournés et à leur famille. Le gouvernement, les organisations d’aide humanitaire et les bailleurs de fonds doivent répondre à l’appel avant la mi-juin, qui est traditionnellement le début de la période de soudure au Niger, ont souligné les responsables du gouvernement.
pour lire l'article complet
22 avril 2011

Rapport moral - ag du 7/04/11

 

 Chers adhérents de P.I.L.E.S. ,

Le rappel des origines de notre jeune association s’impose chaque année surtout pour informer les nouveaux membres.

L’association P.I.L.E.S.  (Partenariat et Initiatives en Lien avec l’Environnement et la Santé) est née fin 2006 à la suite de la visite touristique de plusieurs d’entre nous dans le nord du Niger et la rencontre des instituteurs de villages très pauvres dans une région privée de tout et même d’électricité.

Cette rencontre nous a permis de créer des liens avec les instituteurs des écoles du village d’Azel et de 6 villages environnants.

Les observations et constats effectués sur le terrain puis la discussion avec les enseignants nous ont  suggéré de mettre une action prioritaire et urgente en place, celle de débarrasser le sol des piles usagées utilisées par les habitants et abandonnées dans la nature.

L’action consiste à faire procéder au ramassage de ces piles usagées par les enfants des écoles sous la responsabilité de leurs instituteurs. Ainsi cette action accomplie par eux constitue un travail pour lequel nous avons convenu de les « rémunérer » par deux kilos de mil en échange d’un kilo de piles usagées. 

Nous avons accompagné cette action d’une information très soutenue (affichettes, articles et discussions avec les enseignants) sur les dangers de pollution du sol et du sous-sol qu’il y a, à laisser traîner ces piles.

Cette prise de conscience en même temps que cet échange alimentaire encadrés par les instituteurs et les associations de parents, apportent aux populations concernées un petit soutien alimentaire et une meilleure connaissance d’utilisation de ces produits nouveaux.

Imaginer que ces populations si pauvres, vivant à l’écart du monde  puissent n’être concernées que par les matières polluantes et nocives de notre société de consommation est insupportable.

Après avoir ramené en 2009 un premier convoi de piles usagées afin d’être retraitées en France, le ramassage a continué ainsi que l’aide alimentaire apportée par nous.

Hélas, depuis la fin de l’année dernière, les évènements politiques et surtout l’enlèvement de français à Arlit par l’AQMI  nous ont empêchés d’aller dans cette région et de ramener, comme prévu en octobre, les piles stockées.

Nous n’avons pas pour autant interrompu notre action, un de nos adhérents qui a des liens familiaux avec des habitants d’Agadez a pu se rendre au Niger en juin dernier et grâce à lui nous avons pu nouer de nouvelles relations avec les représentants des parents d’élèves notamment afin d’améliorer la distribution alimentaire dans les villages concernés par notre action. 

Aujourd’hui, tous les espoirs sont permis avec le retour de la démocratie au Niger.
Nous avons l’intention de continuer notre action qui pourra prendre d’autres formes, des liens très forts nous unissent à ces populations, nous ne les abandonnerons pas, nous devons participer à leur sortie de la misère et continuer les échanges, ils ont aussi beaucoup de choses à nous apprendre.

Je tiens à remercier tous les adhérents qui ont soutenu notre action ces dernières années et je les encourage à continuer, j’associe les membres du bureau de P.I.L.E.S. à ces remerciements et ces encouragements, nous avons beaucoup à faire avec vous pour eux ,

Bertrand Irrigaray, président de P.I.L.E.S

26 mars 2011

libye

 

L’ONU estime que plus de 10 000 ressortissants de pays d’Afrique de l’Ouest, en majorité des Nigériens, ont fui depuis le 13 février vers le Niger voisin et table sur un rythme de 2 000 arrivées par semaine dans ce pays pendant les trois mois à venir.

14 mars 2011

Un nouveau president pour le niger

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Le candidat du PNDS-Tarayya, Mahamadou Issoufou, est déclaré vainqueur à l’issue du second tour de l’élection présidentielle du 12 mars, avec 57,93% des suffrages exprimés, soit 1.820 639 voix, devant le candidat du MNSD-Nassara (42, 03% des suffrages, 1.321.248 voix).

 

L’information vient d’être officiellement donnée par le président de la CENI, qui proclamait les résultats globaux provisoires de ce second tour de la présidentielle.

Le taux de participation a atteint 48,17%, en-deçà des 51,56% du premier tour du 31 janvier.

Le second tour, dont le bon déroulement a été salué par les observateurs internationaux, était destiné à rétablir un régime civil après un an de junte militaire.

La mission d’observation de la CEDEAO a fait remarquer "la présence effective dans la plupart des bureaux de vote des représentants des deux formations politiques en lice pour le second tour,  la présence d’autres observateurs tant nationaux qu’internationaux tels que l’UA, l’UEMOA, le NDI, l’ANDDH et le CODDAE, le calme et sérénité qui a prévalu tout au long du scrutin, etc".

La CEDEAO, à travers son médiateur, l’ancien chef d’Etat du Nigeria Abdusalami Aboubacar, s’est beaucoup investie dans le règlement de la crise politique qui a éclaté au Niger en 2009, suite à la tentative de l’ancien président Tandja Mamadou d’obtenir une prolongation de son second mandat présidentiel.

Avant le scrutin, le général Aboubacar a eu des consultations avec les deux candidats présidentiels, M. Mahamadou Issoufou et M. Seini Oumarou. Il a obtenu la promesse des deux candidats de tout mettre en oeuvre pour que le vote se déroule dans le calme et la sérénité et de respecter le verdict des urnes.

L’investiture du nouveau président est prévue le 6 avril.

8 novembre 2010

Le Stock de piles est à l'abri

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40 sacs de piles (environ 2tonnes 1/2) stockés dans un local sûr.

PILES_1

état des piles ramassées dans la nature.....

29 octobre 2010

Référendum au Niger

Num_riser

20 octobre 2010

continuer l'action de partenariat

Le Niger revient tristement sur le devant de la scène avec l’enlèvement le 16 septembre à Arlit de 7 personnes, employés d’Areva et de la firme de BTP Vinci ....

Cette prise d'otages attire l’attention médiatique sur le phénomène Al Qaïda au Maghreb Islamique (AQMI) dans la région sahélienne mais il jette un discrédit sur toute la population touareg qui est la grande perdante.
Aussi, nous devons continuer notre action avec ces populations particulièrement démunies et qui ont l'impression d'être de plus en plus coupées du monde. Pour elles, les activités de la vie quotidienne subissent les contrecoups de toutes les formes d’insécurité, la conséquence est visible à travers le ralentissement des échanges, l’arrêt du tourisme et des aides humanitaires, le départ des investisseurs internationaux et autres.

Aussi, les abandonner maintenant c'est les laisser aller vers les extrémismes que provoque la misère. (article du Monde 58018778)
Cette fois encore l’association doit modifier son projet et s’adapter aux contraintes dues aux problèmes qui surviennent dans cette partie du Sahel.... sans remettre en cause l’action engagée.
Un adhérent de Piles qui était présent à Agadez en juin dernier, avait alors rencontré des habitants des villages et nos partenaires locaux, et pu tisser de nouvelles relations confiantes avec des associations de parents d'élèves. Grâce à ces contacts nous pourrons en toute transparence :
- continuer l'envoi d'argent pour la distribution de mil (environ 1200€/an )
- louer un local à Agadez pour stocker les piles qui encombrent les écoles (environ 45€/mois)
- organiser dans l'année le retour par container de ces piles ( en cours d’évaluation)

Nous n’avons pas d’autres choix pour le moment, mais ces options ont un coût bien plus lourd que le retour des piles par convoi ! Alors faites connaître autour de vous l'association pour élargir le nombre d'adhérents et avec votre aide nous pourrons réussir à maintenir actif ce partenariat.

15 septembre 2010

la malnutrition, crise jugulée ?

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Association PILES Partenariat avec des écoles de la région d'Agadez (Niger) pour collecter les piles usées jetées dans la nature
  • Ces piles sont de véritables dangers pour la santé et l'environnement. L'action permet : d'informer sur les risques, de ramasser les piles, d'assurer une aide alimentaire par l'échange de 2kg de mil pour 1kg de piles, de faire retraiter ces piles en France
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